Alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies a validé la transition de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS) vers une Force de répression des gangs (GSF), les États-Unis affichent leur volonté de consolider l’appui international à Haïti. Washington insiste sur une coopération renforcée et sur le rôle du nouveau Bureau d’appui de l’ONU en Haïti (UNSOH) pour structurer l’action internationale.
La diplomatie américaine, par la voix du secrétaire d’État Marco Rubio, a souligné que cette transformation marque une étape stratégique pour contrer l’expansion des groupes armés. Selon lui, la GSF ne se limite pas à une réponse militaire immédiate, mais doit aussi ouvrir la voie à une stabilité institutionnelle durable. Washington a promis de travailler main dans la main avec ses alliés du Groupe permanent des partenaires pour mobiliser les ressources humaines, logistiques et financières nécessaires.
Par ailleurs, les États-Unis n’ont pas manqué de saluer le rôle moteur du Kenya et des autres pays contributeurs de la MSS, qui ont maintenu leur engagement dans un contexte sécuritaire particulièrement fragile. L’arrivée de l’UNSOH vise à renforcer les capacités locales tout en garantissant un encadrement institutionnel plus robuste, afin que l’action internationale dépasse le stade de la simple répression armée.
En réaffirmant que "l’ère de l’impunité est terminée", Washington envoie un message clair : le soutien à Haïti ne sera efficace que s’il associe fermeté contre les gangs et accompagnement vers la gouvernance démocratique.
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