L’organisation rappelle que l’école demeure l’unique voie pour restaurer l’espoir collectif et bâtir un socle solide pour la jeunesse. Malgré les multiples calamités qui frappent Haïti, les enseignants et les élèves continuent de croire que l’éducation peut être un outil de résistance et de libération. Pourtant, de nombreuses réalités accablantes persistent : des professeurs absents de leurs postes, des écoles transformées en lieux de désespoir, et des élèves privés d’un environnement stable pour apprendre.
Face à cette situation, l’OMEREH interpelle directement le ministère de l’Éducation nationale et les responsables politiques. L’organisation dénonce la banalisation des enseignants, l’abandon des élèves et l’absence de mesures concrètes pour garantir un droit à l’éducation digne. Selon l’OMEREH, il ne suffit plus de discours ou de promesses : il est urgent de mettre en place des solutions adaptées, allant du soutien financier aux écoles jusqu’à la création d’infrastructures modernes capables de résister aux crises.
L’appel s’adresse également aux syndicats, associations et regroupements éducatifs pour qu’ils maintiennent la pression et rappellent aux dirigeants que l’éducation est un droit inaliénable. Le combat, selon l’OMEREH, ne doit pas être abandonné, car il s’agit de préserver l’avenir des enfants et d’éviter l’effondrement du système scolaire haïtien.
En conclusion, l’OMEREH exhorte tous les acteurs de la société haïtienne à transformer cette rentrée 2025-2026 en une étape de résistance collective. Car, dit l’organisation, “chaque victoire remportée en faveur de l’école est une victoire pour Haïti tout entière”.
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