Le tirage au sort organisé le 5 décembre au Kennedy Center de Washington, D.C., a placé Haïti dans une poule où le nom du Brésil résonne comme un séisme. Affronter la Seleção, quintuple championne du monde, constitue le plus grand défi sportif de la sélection haïtienne depuis un demi-siècle. Le groupe est complété par le Maroc, demi-finaliste du Mondial 2022, et par l’Écosse, redoutée pour son football engagé. Pour les Grenadiers, ce tirage représente autant un vertige qu’une opportunité historique : celle de mesurer leur progression face à ce qui se fait de mieux sur la planète football.
La délégation haïtienne, menée par Monique André, Sébastien Migné et les cadres de la FHF, a accueilli le verdict avec un mélange d’émotion et de lucidité. La présence de Wilner Nazaire, capitaine emblématique de l’édition 1974, a rappelé que le football haïtien s’inscrit dans une longue histoire, à la fois glorieuse et exigeante. Alors que Gianni Infantino promet un Mondial “aussi immense que 104 Super Bowls réunis”, Haïti se prépare sereinement à affronter notamment le Brésil, dont chaque rencontre attire les projecteurs. Pour les Grenadiers, ce duel symbolise non seulement la difficulté du défi, mais aussi la grandeur de l’occasion.
Face au Brésil et aux autres géants du groupe C, Haïti veut prouver que le rêve n’est plus un accident : en 2026, les Grenadiers viseront à transformer l’impossible en exploit.
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