L’ex-président a quitté son domicile tôt dans la matinée sous les applaudissements et les cris de soutien de quelques partisans rassemblés devant son immeuble. Escorté jusqu’à la prison de la Santé, il a entamé sa peine alors même que ses avocats ont interjeté appel de la décision rendue le 25 septembre dernier. La justice lui reproche d’avoir bénéficié de fonds libyens pour financer illégalement sa campagne présidentielle de 2007, un scandale qui poursuit Nicolas Sarkozy depuis plus d’une décennie et qui a profondément marqué la vie politique française.
Malgré cette condamnation, l’ancien président continue de clamer son innocence, dénonçant un procès « politique » et une « injustice historique ». L’affaire sera réexaminée en janvier 2026 par la Cour d’appel de Paris, qui devra statuer sur la validité des preuves et la sévérité de la peine prononcée en première instance.
Entre humiliation publique et combat judiciaire, Nicolas Sarkozy affronte l’épreuve la plus décisive de sa carrière. Derrière les murs de la Santé, c’est désormais son image d’homme d’État qui se trouve à l’épreuve du temps et de la justice.
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