Il y a un an, la coalition criminelle « Viv Ansanm » semait la panique à Arcahaie, provoquant le déplacement de plus de 30 000 habitants selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Des maisons et véhicules incendiés, une dizaine de morts, et la ville plongée dans la peur. Les images des gangs à Saint-Médard faisaient croire que la fière Cité du Drapeau était tombée.
La Digue Proby , Digue Matheux et ses environs sont rapidement devenus des refuges improvisés pour les familles fuyant la violence. Mais l’arrivée d’unités renforcées depuis Saint-Marc et de blindés a apporté une lueur d’espoir. Les policiers sur place, soutenus par leurs collègues venus de Saint-Marc, ont réussi à repousser les malfrats jusqu’à Cabaret, leur fief, mettant fin à quelques jours d’angoisse et de chaos.
Il a fallu plus d’un mois pour que les habitants éparpillés puissent regagner leurs quartiers et reprendre progressivement une vie normale. Malgré le retour des familles, Arcahaie reste dans le viseur des gangs, et la menace plane toujours sur la ville, rappelant aux autorités et à la population la fragilité de la sécurité dans la région.
Un an après cette journée noire, Arcahaie se reconstruit lentement. Entre cicatrices et vigilance, la ville demeure le symbole d’une population résiliente, refusant de céder face à la violence qui l’a frappée.
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