En septembre, cinq habitants de la localité de Lanzac, dans la commune de Montrouis, ont perdu la vie après avoir été mordus par des chiens errants. Alors que la rage canine continue de menacer la région, les autorités sanitaires brillent par leur silence, laissant une population désemparée face à une crise qui s’aggrave.
À Lanzac, la mort frappe sans prévenir. En l’espace de quelques semaines, cinq personnes ont succombé à la rage après des morsures de chiens errants. La maladie, connue pour son issue fatale en l’absence de traitement rapide, s’est propagée dans une zone où les infrastructures sanitaires sont quasi inexistantes. Faute de médecins et de moyens, le centre de santé de Pierre Payen, censé couvrir la région, se retrouve impuissant. Dans ce vide médical, la peur a pris racine : certains habitants évoquent des causes surnaturelles, cherchant des explications mystiques à ce mal invisible.
Malgré la gravité de la situation, aucune mesure concrète n’a été prise. Ni campagne de vaccination, ni mission de sensibilisation, ni présence du ministère de la Santé publique. « C’est un drame évitable qui révèle une fois de plus la négligence de nos dirigeants », déplore Patrick Estimé, éducateur et journaliste originaire de Montrouis au journal Vantbefinfo. Pendant ce temps, les chiens errants continuent de circuler librement, et la menace d’une propagation vers d’autres localités devient chaque jour plus réelle.
À Lanzac, la rage a déjà tué. Mais plus inquiétant encore, c’est le silence des autorités qui continue de tuer à petit feu.
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