Une onde de choc secoue le monde médiatique américain. Le Pentagone a soumis aux journalistes accrédités un document fixant de nouvelles règles de couverture de ses activités, incluant un droit de regard préalable sur certaines publications et des limitations dans le choix des sources. Ces mesures, présentées comme un moyen de « protéger la sécurité nationale », ont été perçues comme une tentative flagrante de censure par les principales rédactions concernées. En signe de protestation, plusieurs d’entre elles ont choisi de ne pas signer, quitte à perdre leur accréditation officielle.
Pour de nombreux observateurs, ce bras de fer marque un tournant inquiétant dans les relations entre la presse et le pouvoir militaire. En restreignant la liberté des journalistes sous couvert de sécurité, le Pentagone risque d’éroder la confiance du public et d’affaiblir la transparence démocratique. Les rédactions unies dans ce refus rappellent que le rôle des médias n’est pas de servir le pouvoir, mais d’en rendre compte librement, même au prix de l’accès privilégié qu’elles pourraient perdre.
En défiant le Pentagone, ces médias rappellent que la liberté de la presse n’est pas négociable. Leur refus courageux devient un signal fort : dans une démocratie, l’information doit rester une lumière, même lorsque le pouvoir préfère l’ombre.
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