Le convoi, composé de deux véhicules blindés, rentrait d’une opération à Kenscoff lorsqu’un des engins a été victime d’une défaillance mécanique présumée. Dans une descente abrupte de Pélerin 9, le système de freinage aurait lâché, propulsant l’imposant véhicule hors de tout contrôle. Quatre personnes ont perdu la vie sur le coup, dont deux policiers kényans membres de la MMAS, tandis que plusieurs blessés luttaient pour survivre dans les hôpitaux de la capitale.
La représentation diplomatique américaine, qui suit de près les opérations conjointes menées par la MMAS et la Police nationale d’Haïti, a tenu à réagir immédiatement. Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, elle a fait part de sa « profonde tristesse » et assuré que ses pensées accompagnaient les proches des victimes. Ce message, au-delà de l’émotion, réaffirme l’engagement de Washington aux côtés des forces internationales déployées pour contenir l’expansion des gangs, dont la coalition « Viv Ansanm », qui conserve une mainmise sur plusieurs zones de Port-au-Prince et ses environs.
Alors que les causes exactes de la tragédie font l’objet d’une enquête, cette prise de position des États-Unis rappelle que la mission de stabilisation en Haïti ne se résume pas à des opérations militaires, mais repose aussi sur un soutien moral et diplomatique face à des pertes humaines inévitables dans un contexte aussi dangereux.
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