Malgré des appels répétés au secours lancés par les policiers en poste, le sous-commissariat de Furcy, à Kenscoff, a été violemment attaqué et incendié par des bandits armés dans la soirée du 11 juillet 2025. Une scène de chaos qui met en lumière l’inaction persistante des autorités face à la montée en puissance des groupes criminels.
Tout au long de la journée, les agents du sous-commissariat avaient multiplié les alertes. Pourtant, aucun renfort ne leur a été envoyé. Quand les assaillants sont arrivés, ils ont mené leur opération sans rencontrer de résistance : bâtiment saccagé, véhicules en feu, agents en fuite. Les vidéos diffusées par les bandits eux-mêmes montrent un commissariat réduit à l’état de cendre, symbole criant de l’impuissance de l’État.
Ce nouvel épisode de violence survient dans un contexte où les promesses de sécurité faites par Rameau Normil, actuel directeur de la @pnh_officiel, tardent à se concrétiser. Loin d’être démantelés, les gangs gagnent du terrain, jusque dans les zones montagneuses, autrefois perçues comme plus sûres. La population de Furcy, livrée à elle-même, crie à l’abandon.
L’attaque du sous-commissariat de Furcy ne fait pas que brûler des murs : elle consume la confiance déjà fragile entre la population et les institutions. Si rien ne change, c’est l’idée même de la sécurité publique qui risque de disparaître dans les flammes de l’indifférence.
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