Chelsea fait sa loi : Le PSG balayé en finale mondiale

MetLife Stadium, 13 juillet 2025 – La première édition élargie de la Coupe du Monde des Clubs avait tout d’une grande promesse. Elle s’est soldée par une gifle magistrale : Chelsea, tranchant comme jamais, a étrillé le Paris Saint-Germain (3-0) en finale, imposant sa nouvelle ère et reléguant les ambitions du club parisien à l’état de mirage.

Il n’aura fallu qu’un quart d’heure pour comprendre qui dictait le tempo. Chelsea, porté par un Cole Palmer incandescent, a puni la moindre approximation parisienne. Une erreur de Nuno Mendes à la 22e minute a ouvert la voie au premier but du joyau londonien. Huit minutes plus tard, rebelote : Palmer double la mise après une combinaison fulgurante avec Levi Colwill.

La sentence est tombée avant même la pause. À la 43e minute, João Pedro, parfaitement servi par Palmer, humilie Donnarumma d’un lob d’école. Le PSG, déjà sonné, n’aura jamais su réagir.

À 22 ans, Cole Palmer a fait basculer une finale mondiale. Deux buts, une passe décisive, un calme insolent et une lecture du jeu qui a laissé la défense parisienne sans réponse. Face à lui, Kylian Mbappé – transparent – et ses coéquipiers ont erré sans plan, ni orgueil. À la 83e, l’expulsion de João Neves pour un geste de frustration symbolise la faillite mentale du collectif parisien.

Avec ce triomphe, Chelsea décroche sa deuxième étoile mondiale et empoche 110 millions de dollars. Un jackpot historique dans cette édition au format rénové. Le PSG, finaliste battu, repart avec 40 millions… et une pluie de critiques.

Luis Enrique, déjà sous pression, devra répondre de cette débâcle. La promesse d’un "PSG conquérant à l’international" s’est une nouvelle fois évanouie sous les lumières d’un grand rendez-vous.

Chelsea confirme sa résurrection sous Enzo Maresca. L’alchimie entre jeunesse et rigueur tactique fait mouche. Le club londonien est plus qu’un vainqueur : il est le visage d’un football européen en mutation.

À l’inverse, le PSG devra panser ses plaies. Et plus encore : se réinventer. Car cette fois, ce n’est pas une défaite. C’est un désaveu.

Dans cette finale qui devait être un duel, il n’y eut qu’un maître. Chelsea, serein, ambitieux et létal, a refermé le livre de cette Coupe du Monde des Clubs 2025 avec l’assurance des géants. Le PSG, lui, reste à la porte de l’Histoire.

Post a Comment

Plus récente Plus ancienne