Face à l’émotion que suscite le décès de la jeune Haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph, la ministre dominicaine de l’Intérieur, Faride Raful, tente d’apaiser les tensions. Elle demande à la population, aux autorités et aux médias d’attendre les conclusions officielles d’une enquête présentée comme « très avancée ».
Réunie à San Cristóbal dans le cadre du suivi du Plan de sécurité citoyenne, Faride Raful a insisté sur la nécessité d’un traitement responsable de cette affaire qui secoue les deux côtés de l’île. Selon elle, la Procureure générale de la présidence, Yeni Berenice Reynoso, a mobilisé deux hauts cadres de son administration afin de garantir une investigation rigoureuse. La ministre assure que la DICRIM, la Police nationale et le Parquet travaillent de manière synchronisée pour reconstituer les événements qui ont conduit à la mort de l’écolière de 11 ans lors d’une sortie scolaire.
Raful, consciente de la sensibilité du dossier, a mis en garde contre les spéculations et la circulation d’informations non vérifiées. Elle rappelle que chaque déclaration prématurée peut accroître la douleur de la famille, compromettre le travail des enquêteurs et alimenter des tensions inutiles. La ministre appelle ainsi à faire confiance aux institutions dominicaines, promettant que les autorités communiqueront « dans les prochaines heures » des informations plus précises sur l’état d’avancement du dossier.
En attendant ces éclaircissements, la République dominicaine dit vouloir privilégier la transparence et la sérénité, dans l’espoir d’apporter enfin des réponses fiables à la famille endeuillée et de restaurer la confiance autour de cette affaire tragique.
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