La rencontre, tenue le 3 décembre 2025 à l’ambassade des États-Unis, a permis d’examiner en détail les capacités réelles de la Force de répression des gangs (GSF), désormais considérée comme l’un des derniers remparts opérationnels face à l’expansion accélérée des groupes criminels. Le Secrétaire général de l’OEA et le diplomate américain ont jugé indispensable d’augmenter le soutien logistique, technique et financier afin de permettre à cette unité d’intervenir plus efficacement sur le terrain, où la population demeure exposée à une violence extrême.
Au-delà de l’analyse technique, la discussion a mis en lumière la nécessité d’une coordination diplomatique beaucoup plus resserrée. L’OEA et Washington estiment qu’une action simultanée — mêlant pression politique, appui sécuritaire et accompagnement institutionnel — est désormais la seule voie possible pour stabiliser un pays pris dans un engrenage de menaces armées et de fragilité étatique. Les deux parties se sont engagées à maintenir un dialogue permanent pour soutenir les autorités haïtiennes, tout en cherchant à mobiliser davantage de partenaires régionaux.
Cette rencontre marque un signal clair : face à une crise devenue systémique, Haïti ne peut compter que sur une mobilisation internationale cohérente et constante. Reste à savoir si ces engagements, réaffirmés au plus haut niveau, se traduiront rapidement en actions concrètes sur le terrain, là où l’urgence ne laisse plus de marge d’erreur.
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