Après un demi-siècle d’absence, les Grenadiers signent un retour triomphal à la Coupe du monde 2026. Cette qualification, saluée par les États-Unis, la France et le président de la FIFA, redonne souffle, fierté et unité à une nation éprouvée mais résiliente.
La qualification d’Haïti pour la Coupe du monde 2026, 51 ans après la mythique épopée de 1974, dépasse le cadre sportif : elle devient un symbole national. À Washington comme à Paris, les félicitations officielles témoignent de l’importance de cet exploit qui résonne au-delà des frontières. L’ambassade des États-Unis a parlé d’un « moment historique pour le peuple haïtien », tandis que la France a mis en avant « la persévérance et le talent d’une sélection qui inspire la jeunesse ». Au cœur des messages internationaux, un sentiment commun : la réussite des Grenadiers incarne une capacité à se relever et à briller malgré les défis.
La diaspora, profondément attachée à la sélection nationale, a elle aussi laissé éclater sa joie. Dans plusieurs grandes villes américaines, canadiennes et européennes, des rassemblements spontanés ont célébré l’événement, transformant rues et quartiers en véritables scènes de liesse. Dans un message fortement applaudi, Gianni Infantino a qualifié cette performance de « spectaculaire et pleinement méritée », soulignant la détermination d’un groupe qui n’a jamais renoncé. Pour de nombreux Haïtiens, ce retour au Mondial marque une renaissance sportive, mais aussi une source de motivation collective dans un contexte national complexe.
En décrochant son billet pour 2026, Haïti ne gagne pas seulement une place dans la compétition la plus prestigieuse du football mondial : elle retrouve un rêve, une confiance et une fierté qui rallument l’espoir d’un pays tourné vers l’avenir.
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