Dans un contexte politique tendu, la cheffe du Rassemblement national, Marine Le Pen, a décliné l’invitation du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu à Matignon. Malgré son soutien potentiel à la suspension de la réforme des retraites, elle maintient une position de rejet total envers l’exécutif.
Mardi, le Rassemblement national a annoncé que Marine Le Pen et Jordan Bardella ne participeraient pas aux dernières négociations menées par Sébastien Lecornu, chargé par le gouvernement de tenter de désamorcer la crise politique actuelle. Cette décision marque une nouvelle escalade dans les tensions entre l’exécutif et l’opposition, à quelques semaines d’échéances cruciales pour la majorité et le pays.
Mercredi, lors d’une visite au sommet de l’élevage dans le Puy-de-Dôme, Marine Le Pen a confirmé sa position ferme : bien qu’elle se dise favorable à une suspension temporaire de la réforme des retraites, elle « censurerait tout » ce qui provient du gouvernement. « La plaisanterie a assez duré », a-t-elle ajouté, soulignant son refus de participer à tout dialogue ou compromis avec l’exécutif actuel.
Cette posture de défi, combinée au retrait du Rassemblement national des négociations de Matignon, laisse planer une grande incertitude sur l’issue de la crise politique et sur l’avenir de la réforme des retraites, alors que le pays observe de près les prochains mouvements de l’opposition.
إرسال تعليق