À peine deux semaines après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, les syndicats français annoncent une nouvelle journée de grève nationale le jeudi 2 octobre. Leur objectif : obtenir des réponses précises sur les priorités sociales du gouvernement, alors que le pays reste marqué par les réformes d’austérité menées sous l’équipe précédente.
Les organisations syndicales, qui avaient déjà mobilisé massivement le 18 septembre, dénoncent l’absence de garanties sur trois dossiers jugés cruciaux : la revalorisation des salaires face à l’inflation, la réforme des retraites qui continue de cristalliser le mécontentement, et la stratégie budgétaire que le nouvel exécutif entend adopter. Selon elles, le changement de Premier ministre ne doit pas se traduire par une continuité de mesures impopulaires.
Dans ce climat de défiance, Sébastien Lecornu est attendu au tournant. Pour les syndicats, la mobilisation du 2 octobre sera un test grandeur nature : soit elle ouvre la voie à un dialogue social renforcé, soit elle confirme une fracture durable entre le pouvoir et une partie de la population.
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