L'ancienne mairesse de l'Arcahaie Rosemila Sainvil Petit-Frère face à la justice

Après des années d’ombre et de rumeurs, le nom de Rosemila Petit-Frère refait surface là où on l’attendait le moins : à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). L’ancienne mairesse de l’Arcahaie, également propriétaire de la radio-télé Monopole, a été conduite ce samedi 16 août devant les enquêteurs de la police judiciaire.

Tout a commencé le 10 août dernier, lorsqu’elle a été arrêtée à Puerto Plata, en République Dominicaine, alors qu’elle arrivait du Canada. Trois jours plus tard, les autorités dominicaines la remettaient officiellement à Haïti. Depuis, chaque étape de son parcours est suivie de près, comme si son dossier était devenu un symbole.

L’affaire remonte à sa gestion présumée de la Caisse d’assistance sociale (CAS). Convoquée autrefois par le juge Jean Wilner Morin, elle avait préféré se taire et quitter le pays, laissant planer le doute sur son implication. Sa fuite avait nourri l’idée d’un dossier voué à l’oubli.

Aujourd’hui, son retour forcé change la dynamique. Pour certains, il s’agit d’un simple épisode judiciaire. Pour d’autres, d’une opportunité rare de montrer que la justice peut rattraper ceux qui semblaient intouchables.

Reste à savoir si cette affaire ira au-delà de l’effet d’annonce. Rosemila Petit-Frère est désormais dans les mains de la justice haïtienne, et l’opinion publique attend de voir si le pays saura enfin briser le cercle de l’impunité.


Post a Comment

Plus récente Plus ancienne