À plus de 8 000 kilomètres des tranchées ukrainiennes, Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent ce vendredi 15 août 2025 sur la base aérienne d’Elmendorf, en Alaska. L’image est forte : deux dirigeants aux visions opposées, réunis pour tenter de tracer une route vers la paix. Mais à quelques heures du sommet, l’actualité militaire rattrape la diplomatie.
Selon des sources ukrainiennes, un avion de combat Sukhoï russe a été abattu au-dessus de la mer Noire par des drones de Kyiv. Un revers tactique qui survient à un moment clé, et qui pourrait peser sur le ton des discussions. Les deux hommes commenceront par un tête-à-tête, avant de convier leurs équipes et experts autour d’un déjeuner. Objectif affiché par Trump : préparer une rencontre tripartite avec Volodymyr Zelensky « dans les plus brefs délais ».
Zelensky, prudent, doute des intentions réelles du Kremlin. De son côté, Washington avertit Moscou de « conséquences sévères » si la guerre se prolonge, tandis qu’Emmanuel Macron salue la volonté américaine de négocier un cessez-le-feu.
Pour Vladimir Poutine, ce voyage sur le sol américain est le premier depuis dix ans. Comme jadis Roosevelt et Staline à Yalta, ou Reagan et Gorbatchev à Genève, Trump et Poutine inscrivent Anchorage dans la longue saga des rencontres où l’Histoire se joue en coulisses. Mais cette fois, l’ombre des drones et des missiles plane sur la table des négociations
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