Alors que le Grand Sud continue de panser les plaies du séisme de 2021, l’UNESCO, en collaboration avec le MENFP, lance un appel à manifestation d’intérêt pour la construction de blocs sanitaires dans les écoles publiques. Ce projet, inscrit dans le PRIPS, vise à restaurer un minimum de dignité dans l’environnement éducatif des enfants.
Loin des discours techniques et des promesses à long terme, cette initiative concrète de l’UNESCO replace la réalité des élèves au centre des priorités. À travers la mise en place de blocs sanitaires modernes — incluant toilettes séparées, lavabos avec eau potable, rampes d’accès et systèmes d’assainissement durables — le projet entend briser le cycle d’insalubrité chronique qui touche de nombreuses écoles des départements du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse.
Cette démarche n’est pas qu’une réponse à une urgence sanitaire, elle est un acte politique, social et éducatif. Dans bien des zones reculées, le manque d’infrastructures sanitaires constitue un frein majeur à la scolarisation des filles, à la sécurité des enfants et à leur bien-être quotidien. En lançant cet appel aux firmes spécialisées, l’UNESCO fait appel à la responsabilité du secteur privé dans la reconstruction sociale du pays.
Parce qu’on ne peut pas apprendre dignement là où on ne peut même pas aller aux toilettes, le droit à l’assainissement devient ici un pilier de l’éducation. Dans le Grand Sud, chaque bloc sanitaire construit sera bien plus qu’un bâtiment : un pas vers la justice sociale.
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