Les nouvelles taxes douanières décidées par Donald Trump entreront en vigueur ce vendredi 1er août. Annoncées comme un retour à la « réciprocité commerciale », elles touchent de nombreux partenaires des États-Unis, dans un contexte diplomatique et économique déjà fragilisé.
Après plusieurs mois de tergiversations, l’administration Trump met en œuvre l’un de ses projets phares : la hausse massive des droits de douane sur les produits étrangers. À compter du 1er août, les importations en provenance de près de 80 pays seront surtaxées, dans des proportions allant de 11 % à 50 %. Le cuivre, notamment, sera frappé à son maximum, confirmant la volonté du président américain de frapper fort dans des secteurs clés.
Si certains pays comme le Royaume-Uni, la Corée du Sud ou les membres de l’Union européenne ont réussi à négocier des conditions un peu plus favorables, la plupart se retrouvent exposés à ces nouvelles barrières tarifaires. Le Brésil, particulièrement visé pour des raisons politiques, sera l’un des plus lourdement pénalisés. Pendant ce temps, les tensions entre Washington et Ottawa s’intensifient, notamment autour de la reconnaissance de la Palestine et des taxes sur les services numériques.
Mais cette démonstration de force pourrait avoir un coût élevé. La croissance américaine ralentit, l’inflation menace de rebondir, et la Réserve fédérale freine toute détente monétaire. En s’enfermant dans une logique de confrontation économique, Donald Trump prend le risque de fragiliser à la fois ses partenaires… et son propre marché intérieur.
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