En pleine saison touristique, le Département d’État américain a déclenché l’alerte maximale pour Haïti le 15 juillet dernier. Désormais classé au niveau 4, le pays est officiellement à éviter « absolument » par les citoyens américains, selon l’administration Biden.
Ce durcissement intervient dans un contexte sécuritaire explosif : kidnappings en série, violences extrêmes, effondrement des structures sanitaires et multiplication des actes criminels. Le Département d’État ne mâche pas ses mots : Haïti est un territoire dangereux, où même les étrangers sont devenus des cibles. Depuis 2023, les diplomates non essentiels ont quitté Port-au-Prince, et les enlèvements contre rançon visant des Américains se sont multipliés.
En désignant Haïti comme destination interdite, les États-Unis actent une réalité que les Haïtiens vivent au quotidien : l’isolement croissant d’un pays pris en otage par la violence, abandonné dans l’indifférence internationale.
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