Les révélations venues des États-Unis dessinent un tournant décisif dans la crise vénézuélienne. Donald Trump aurait transmis à Nicolás Maduro une proposition d’exil rapide, assortie d’un délai très court, tandis que l’armée américaine intensifie sa présence dans la mer des Caraïbes. Une manœuvre qui vise à pousser le dirigeant chaviste au choix le plus risqué de sa carrière politique.
Derrière les déclarations officielles, une négociation silencieuse se déroule entre Washington et Caracas. Des sources proches du renseignement américain assurent que Maduro a reçu un message clair : quitter le pouvoir dans les jours qui viennent en échange d’un passage sûr vers un pays tiers disposé à l’accueillir. L’offre inclut un asile politique garanti par la communauté internationale, une immunité face aux poursuites fédérales et une protection étendue à son épouse, Cilia Flores, ainsi qu’à plusieurs membres de sa famille. Mais la Maison-Blanche avertit : cette proposition n’est pas éternelle. Les mouvements militaires américains dans les Caraïbes, plus visibles ces derniers jours, sont autant de signaux envoyés pour accélérer sa décision.
Au palais de Miraflores, l’atmosphère est loin d’être sereine. Des responsables américains affirment que Maduro n’a plus la maîtrise totale de son appareil sécuritaire, affaibli par les infiltrations d’agents cubains dans les services de renseignement. Cette présence étrangère réduit ses déplacements, nourrit une profonde méfiance et crée une fracture au sommet du pouvoir. Pour Washington, cette fragilité représente une occasion unique : profiter d’un régime fragilisé pour imposer une transition politique. Dans un contexte où les tensions internationales se mêlent aux dissensions internes, le chef de l’État vénézuélien apparaît plus isolé que jamais.
À l’heure où le compte à rebours s’accélère, l’issue semble se jouer entre deux chemins opposés : partir pour sauver ce qui reste de son influence ou s’accrocher au pouvoir au risque d’un affrontement aux conséquences imprévisibles. Dans ce bras de fer transcontinental, Maduro n’a plus le luxe d’attendre.
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