Après un week-end marqué par des interventions décisives, ayant coûté la vie à près d’une vingtaine de membres de la coalition « viv ansanm », la PNH s’est retrouvée face à une vague de représailles verbales et de menaces explicites visant plusieurs zones du pays. Selon des sources sécuritaires, les criminels projetaient de frapper la capitale dès le lundi 17 novembre, une annonce qui a immédiatement déclenché une série de mesures d’urgence au sein de l’institution policière.
Conscient des risques d’escalade, le Directeur Général a.i., Vladimir Paraison, a convoqué l’ensemble des unités opérationnelles et administratives pour maintenir une posture défensive élevée. Les Directeurs Centraux, Départementaux et Chefs de service ont été instruits de suspendre tous les congés et permissions « jusqu’à nouvel ordre », afin d’assurer une couverture maximale du territoire et d’intervenir promptement en cas d’incident.
Dans son communiqué, le commandant en chef insiste sur la responsabilité personnelle des hauts gradés dans l’application stricte de ces directives. Il leur demande également de transmettre rapidement au Directeur Central de la Police Administrative l’effectif réel mobilisé, condition essentielle pour calibrer les opérations et anticiper les besoins logistiques. Cette décision témoigne d’un climat sécuritaire extrêmement tendu, où chaque mouvement de la PNH vise à contrecarrer les ambitions déstabilisatrices des groupes armés.
À l’heure où les bandits cherchent à tester la résilience des forces de l’ordre, la PNH affiche une posture ferme et une détermination renouvelée : empêcher à tout prix que la population haïtienne paie le prix des représailles criminelles. Le message est clair : l’État n’entend céder aucun espace aux groupes armés.
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