Opération musclée à Simon Pelé : La PNH frappe fort contre le gang de Jouma

Une vaste opération policière menée ce dimanche 2 novembre dans les quartiers de Simon Pelé et Village Solidarité a abouti à la mort de plusieurs présumés membres de gangs. Selon les premières informations, la Police nationale d’Haïti (PNH) cherchait à reprendre le contrôle de zones jusque-là dominées par des groupes armés.

Port-au-Prince a de nouveau été le théâtre d’affrontements d’une rare intensité ce week-end. Des unités spécialisées de la PNH, dont le SWAT, l’UTAG et l’UDMO, ont lancé un assaut coordonné dans les bastions du gang dirigé par le dénommé Jouma. De violents échanges de tirs ont secoué Simon Pelé et ses environs pendant plusieurs heures, provoquant la panique parmi les habitants. Plusieurs individus armés ont été abattus, tandis que la police affirme avoir repris des axes stratégiques reliant Cité Militaire à Simon Pelé.

Dans le cadre de cette opération, la PNH aurait utilisé des drones kamikazes pour neutraliser des positions fortifiées — une stratégie nouvelle qui témoigne de l’évolution tactique des forces de l’ordre face à la montée en puissance des gangs. Cette intervention s’inscrit dans la série d’actions sécuritaires engagées depuis octobre, après la reconquête de plusieurs zones entre Delmas 19 et Simon Pelé.

En multipliant les offensives ciblées, la PNH entend envoyer un message clair : aucune enclave ne doit demeurer sous le contrôle des gangs. Si la bataille pour la sécurité à Port-au-Prince est loin d’être gagnée, cette opération marque un pas supplémentaire dans la reconquête du territoire et la restauration de l’autorité de l’État.