Le Conseil Electoral Provisoire ( CEP) dans une communication officielle datée du 14 novembre 2025, affirme que la réussite du prochain cycle électoral dépendra strictement du respect d’un ensemble de préalables indispensables. La publication rapide du Décret électoral figure en tête de liste, car elle conditionne toute la mécanique institutionnelle nécessaire pour lancer la machine électorale. L’organisme rappelle que l’enjeu n’est pas seulement politique : il s’agit de garantir un climat de confiance pour les électeurs, les partis et les organisations d’observation.
En remettant au Pouvoir exécutif le projet de Décret électoral et le calendrier des prochains scrutins, le Conseil électoral provisoire (CEP) place la barre haut : sans sécurité, sans financement clair et sans publication du décret, aucune urne ne sera installée. L’institution joue désormais cartes sur table pour éviter un processus précipité et contesté.
Au-delà du cadre légal, le Conseil insiste sur la nécessité d’un environnement sécuritaire maîtrisé et d’un financement stable. Les équipes techniques affirment avoir déjà entamé des démarches cruciales, comme la planification logistique et la préparation des formations destinées aux agents électoraux. Mais, selon l’institution, la poursuite de ces efforts reste fragile tant que les autorités n’apportent pas des garanties fermes sur la sécurité et les ressources.
Pour le CEP, le message est clair : Haïti ne pourra renouer avec les urnes que si les bases sont solidement posées. Le pays attend désormais de voir si le Pouvoir exécutif transformera ces conditions en actions concrètes, afin que les élections cessent d’être une promesse et redeviennent un droit.
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