Dans son intervention, Garry Desrosiers a révélé que les unités engagées ont saisi un fusil Barrett M50, quatre fusils d’assaut, un chargeur réservé au Barrett, six chargeurs pour fusils automatiques, trois chargeurs de pistolet, ainsi que quatre pistolets — dont deux identifiés comme appartenant à la PNH. En plus de ces armes, les policiers ont récupéré une cinquantaine de cartouches calibre .50, 250 cartouches de 5.56, 150 de 7.62 et 28 unités de calibre 12. Selon Desrosiers, cet arsenal était utilisé ou stocké par des membres de Lanmò San Jou, renforçant la preuve que le groupe s’équipait d’armes de guerre pour étendre son influence.
Le porte-parole a souligné que cette opération est le fruit d’un travail d’enquête prolongé dans des secteurs où Lanmò San Jou maintient une forte présence. L’objectif, a-t-il expliqué, est de réduire la capacité opérationnelle du groupe en frappant au cœur de son approvisionnement en armes lourdes. Desrosiers a ajouté que les investigations se poursuivent afin d’identifier les circuits de ravitaillement et d’éventuelles complicités locales ou régionales qui facilitent l’entrée de ce type d’armement sur le territoire.
Pour Garry Desrosiers, cette saisie marque une avancée notable dans la lutte contre les groupes armés, et la PNH promet de continuer ses opérations afin de freiner durablement la montée en puissance de Lanmò San Jou et de ses alliés.
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