Rosemila Sainvil Petit-Frère : Etat de santé critique et possible départ vers l’étranger pour soins médicaux

L’ancienne Mairesse de la commune de l'Arcahaie et ancienne proche collaboratrice d’Ariel Henry, Rosemila Petit-Frère , est hospitalisée dans un état jugé critique après une rechute de sa tumeur au cerveau. Détenue par la DCPJ pour ses liens présumés avec le gang « Viv Ansanm », elle pourrait être évacuée à l’étranger pour recevoir des soins spécialisés.

Depuis son arrestation en République dominicaine en août dernier, puis son transfert en Haïti, Rosemila Petit-Frère traverse une période difficile. Visée par une enquête de la DCPJ et par un rapport de l’UCREF pour blanchiment d’argent, l’ex-collaboratrice du gouvernement Ariel Henry se retrouve au centre d’un tourbillon judiciaire et médical. Son état de santé, déjà affaibli par deux opérations au cerveau, s’est aggravé au point d’inquiéter les défenseurs des droits humains. Pierre Espérance, directeur du RNDDH, après lui avoir rendu visite à l’hôpital, a confirmé la gravité de sa situation.

Face à l’urgence médicale, des discussions seraient en cours pour une évacuation vers l’étranger, notamment au Canada, afin qu’elle puisse bénéficier de soins adaptés. Pendant ce temps, la justice poursuit son instruction, tandis que ses avocats réclament une suspension temporaire de la détention pour raison humanitaire.

Entre procédures judiciaires et urgence vitale, le cas Rosemila Petit-Frère révèle une fois de plus les dilemmes d’un système judiciaire haïtien souvent tiraillé entre la rigueur de la loi et le devoir d’humanité.