Le Président américain Donald Trump annonce la fin de la guerre à Gaza

En visite en Israël et en Égypte, le président américain Donald Trump a déclaré que la guerre entre Israël et le Hamas était « terminée », évoquant l’entrée dans une nouvelle phase de stabilité et de normalisation régionale. Cette déclaration survient alors que le cessez-le-feu entre les deux parties entre dans son troisième jour, marqué par des échanges d’otages et de prisonniers.

À bord de l’Air Force One, Donald Trump a affirmé devant les journalistes que « la guerre est terminée » dans la bande de Gaza, soulignant que le Moyen-Orient s’apprêtait à « revenir à la normale ». Cette déclaration, aux allures de tournant historique, intervient à la veille de son discours prévu devant le parlement israélien (Knesset), avant un déplacement à Sharm El Sheikh en Égypte pour un sommet international consacré à la paix et à la reconstruction de Gaza.

Sur le terrain, la trêve fragile semble tenir. Israël s’apprête à accueillir, ce lundi matin, vingt otages israéliens que le Hamas doit libérer en parallèle de la remise de prisonniers palestiniens. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué « le début d’un nouveau chemin », promettant une ère de guérison et de réconciliation. Les négociations, soutenues par les États-Unis, l’Égypte, le Qatar et la Turquie, visent à jeter les bases d’un traité de paix durable et d’un cadre politique de normalisation entre les acteurs régionaux.

Alors que le fracas des armes semble s’éteindre, le Moyen-Orient retient son souffle. Si la paix proclamée par Donald Trump ouvre une fenêtre d’espoir, elle dépendra désormais de la capacité des anciens adversaires à transformer ce cessez-le-feu fragile en une coexistence véritablement durable.