Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) condamne avec force l’attaque au drone du 20 septembre à Simon Pelé qui a fait 16 morts, parmi lesquels huit enfants, et déplore le silence des autorités. L’organisation exige la création d’une cellule de coordination entre les forces de l’ordre pour prévenir de nouveaux massacres.
Pour le RNDDH, l’emploi d’un drone contre un quartier civil représente une étape macabre dans l’escalade de la violence : frapper des maisons et des familles avec des engins téléguidés montre non seulement une capacité létale nouvelle chez des groupes armés, mais aussi l’incapacité — ou la réticence — des autorités à réagir. En plus du bilan humain tragique, cette attaque creuse l’écart de confiance entre la population et l’État ; elle souligne l’urgence d’un dispositif opérationnel capable d’identifier, traquer et neutraliser l’usage illégal de drones, tout en protégeant les civils et en instruisant rapidement les responsabilités.
Tant que le ciel restera un espace sans règles et que le silence officiel remplacera la réponse, chaque foyer restera exposé à l’arbitraire d’armes invisibles — et la douleur des familles restera sans justice.
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