Antoni Lallican, photojournaliste français de 37 ans, a été tué samedi 4 octobre 2025 par une frappe de drone russe près de Droujkivka, dans le Donbass. Malgré la mention “PRESSE” sur son gilet pare-balles, il a été visé alors qu’il couvrait les combats aux côtés d’une unité ukrainienne. Son confrère ukrainien, Georguiï Ivantchenko, a été blessé dans l’attaque.
Collaborateur de grands médias comme Le Monde, La Presse et Le Figaro, Antoni Lallican était reconnu pour ses reportages audacieux dans les zones de conflit. Sa mort, confirmée par Kiev, soulève une vive émotion dans le monde du journalisme. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a dénoncé “un acte délibéré contre la presse internationale”, tandis que Paris a immédiatement annoncé l’ouverture d’une enquête pour crime de guerre. Le président Emmanuel Macron a salué la mémoire d’un “homme de courage et de vérité”, rappelant que “rendre compte du réel ne devrait jamais coûter la vie”.
Le décès d’Antoni Lallican rappelle avec brutalité que, dans la guerre d’Ukraine, la frontière entre le champ de bataille et le champ de l’information s’efface de plus en plus — au péril de ceux qui risquent tout pour témoigner.
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