Affaire Brigitte Macron : Dix personnes jugées pour avoir diffusé la rumeur transgenre qui a enflammé le web

La justice française s’attaque cette semaine à un cas emblématique de désinformation en ligne. Dix personnes comparaissent à Paris pour avoir participé à la propagation d’une rumeur prétendant, à tort, que Brigitte Macron serait une femme transgenre.

Devant le tribunal correctionnel de Paris, huit hommes et deux femmes, âgés de 41 à 60 ans, répondent de faits de cyberharcèlement et de diffamation. Selon l’enquête, ils auraient relayé sur les réseaux sociaux des propos malveillants, souvent empreints d’homophobie et de sexisme, autour d’une théorie complotiste née en 2020 et devenue virale. Cette rumeur, prétendant que l’épouse du président français serait née homme, a été alimentée par des vidéos, messages et mèmes circulant massivement dans les sphères d’extrême droite et complotistes.

Après quatre années de polémiques et d’attaques en ligne, Brigitte Macron et sa famille ont décidé de porter plainte, en France comme aux États-Unis. L’affaire dépasse le simple cadre personnel : elle pose la question de la responsabilité des internautes face aux fausses informations et des limites de la liberté d’expression à l’ère numérique.

En jugeant les auteurs présumés de cette rumeur transphobe, la justice française envoie un message clair : derrière chaque clic, chaque partage, se cache une responsabilité – et parfois, des vies profondément affectées.

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