Quatre jours sous les balles : Arcahaie résiste aux assauts des bandits de « Viv Ansanm » dans le silence des autorités

Depuis le dimanche 7 septembre, la commune de l’Arcahaie vit sous tension permanente. Les attaques répétées des membres lourdement armés de la coalition criminelle « Viv Ansanm » sèment la panique et paralysent la vie quotidienne. Malgré les appels pressants adressés à la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH), aucun renfort significatif n’a encore été déployé pour épauler les policiers déjà sur place et la population mobilisée.

À Bercy, les détonations d’armes automatiques résonnent sans discontinuer depuis plusieurs jours, effrayant les habitants et contraignant nombre d’entre eux à se barricader chez eux. Les gangs, armés et déterminés, cherchent à pénétrer dans la commune. Face à eux, policiers et citoyens unissent leurs forces pour contenir l’avancée des assaillants et défendre la ville.

Quatre jours après le début des affrontements, les autorités policières nationales n’ont toujours pas renforcé les effectifs sur le terrain. Pourtant, les combats ont déjà coûté la vie à plusieurs membres du groupe criminel et permis la saisie de matériels leur appartenant. Les bandits, de leur côté, ont totalement bloqué la Route nationale numéro 1 à l’aide de conteneurs, dans le but de freiner la progression des forces de l’ordre.

La situation reste critique. Les habitants de la « fière cité du Drapeau » appellent une fois de plus à l’envoi urgent de renforts, afin que leur ville puisse continuer à écrire son histoire dans la résistance et la dignité.