Un groupe d’hommes lourdement armés a pris d’assaut Babarousse, provoquant un chaos total. Selon le coordonnateur du CASEC, Jean Talien Chéry, cette attaque a fait plusieurs morts et blessés, tandis que des maisons ont été réduites en cendres. En plus des victimes humaines, le bétail des paysans a été volé, plongeant les habitants dans une détresse profonde. Cette vague de violence a forcé de nombreuses familles à fuir la zone en catastrophe, cherchant refuge dans les localités voisines comme Léger.
L’accès à cette région reste extrêmement difficile, compliquant toute intervention rapide des forces de l’ordre. Malgré la tentative du CASEC d’attribuer les affrontements à des gangs rivaux, une partie de la population conteste cette version. L’absence de contrôle et la lenteur des réponses sécuritaires alimentent ainsi la peur et l’insécurité dans la commune.
Par ailleurs, certaines voix au sein de la communauté pointent du doigt des autorités communales, suspectées d’être impliquées ou d’avoir laissé la situation s’envenimer sans réaction. Face à ce tableau alarmant, il devient urgent que les autorités nationales et locales interviennent pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région en proie à une violence récurrente.
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