Une nouvelle tension secoue le Conseil Présidentiel de Transition. Alors qu’un communiqué officiel affirmait que le contrat signé entre le CPS et l’APN respectait les normes, le président du CPT, Fritz Alphonse Jean, a publiquement désavoué cette position. Il dénonce une tentative du secteur privé de détourner les biens publics en contournant les institutions de contrôle.
Dans une note ferme et inhabituelle, Fritz Jean prend ses distances avec ses collègues du Conseil, affirmant que le contrat en question n’a pas respecté les exigences légales, notamment l’avis préalable de la Cour des Comptes (CSCCA). Il y voit une dérive inquiétante où certaines forces économiques utiliseraient leur influence pour faire passer des contrats en catimini, sans respect pour les institutions républicaines. Ce rappel à l’ordre intervient dans un contexte de méfiance croissante envers les décisions prises par les organes de transition.
Plus qu’un simple désaccord technique, cette sortie de Fritz Jean révèle des tiraillements profonds au sein même de l’équipe censée piloter le pays vers des élections crédibles. Le chef du CPT appelle à une transparence absolue et à une reddition de comptes systématique dans la gestion des affaires publiques. À travers cette intervention, il semble poser une ligne rouge : aucun compromis ne sera toléré lorsqu’il s’agit de la légitimité des actes administratifs, même au sein du pouvoir qu’il préside.
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