L’ONU alerte sur l’explosion des exécutions en Iran, Téhéran parle de justice maîtrisée

Alors que l’Iran dépasse déjà les 600 exécutions depuis janvier 2025, ce lundi 28 juillet l’Organisation des Nations Unies tire la sonnette d’alarme et appelle à un moratoire immédiat sur la peine de mort.

Dans un climat de tension croissante autour des droits humains, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a dénoncé lundi une « augmentation inquiétante du nombre d’exécutions » en Iran, s’élevant à au moins 612 en sept mois. Téhéran, en réponse, assure ne recourir à cette sanction que pour les « crimes les plus graves », sans convaincre la communauté internationale. Parmi les personnes exécutées, des condamnés pour trafic de drogue, mais aussi des prisonniers politiques ou issus de minorités, soulèvent des préoccupations sur les garanties de procès équitables dans le pays.

« La peine de mort ne doit jamais être un outil politique », rappelle un porte-parole de l’ONU. L’Iran, lui, persiste à justifier ses pratiques au nom de l’ordre public et de la souveraineté judiciaire. Deux visions qui, une fois de plus, se heurtent sur la scène internationale.


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