Haïti en détresse : L’ONU alerte sur l’extension régionale du chaos gangstérisé

Dans un rapport alarmant publié le 11 juillet 2025, l’ONU tire la sonnette d’alarme face à la violence endémique qui ravage Haïti. Les chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et du BINUH révèlent une escalade sanglante dont les répercussions menacent d’atteindre l’ensemble de la région caribéenne.

Entre octobre 2024 et juin 2025, pas moins de 1 018 personnes ont été tuées, 213 blessées et 620 enlevées dans des zones critiques comme l’Artibonite, le Centre, Ganthier et Fonds Parisien. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques : ils traduisent une spirale de violence qui dépasse les capacités de l’État haïtien à protéger sa population. Selon le Haut-Commissaire Volker Türk, la situation n’est plus seulement une crise nationale, mais une menace pour la stabilité régionale, avec un risque de contagion sécuritaire vers d'autres pays des Caraïbes.

Alors que les gangs imposent leur loi et que l’État semble dépassé, l’ONU en appelle à une mobilisation urgente de la communauté internationale. « Il est temps d’agir concrètement pour stopper l’effondrement », insiste Türk, appelant à une intervention coordonnée. Sans réponse rapide, Haïti risque de devenir un épicentre de crise régionale, avec des vagues migratoires, une économie paralysée et des populations entières prises en otage.

Haïti se trouve à un carrefour tragique. L’inaction internationale serait synonyme de complicité silencieuse, tandis qu’une réponse structurée pourrait encore offrir une lueur d’espoir à un peuple pris entre les griffes du chaos.

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