Dans une déclaration percutante en date du 17 juillet 2025, l’organisation KAY JÈN, active dans la défense des droits humains, s’élève contre le silence des autorités face à la désintégration sociale du pays. Elle appelle à un réveil collectif avant qu’il ne soit trop tard.
Face à un quotidien devenu invivable pour des millions d’Haïtiens, KAY JÈN ne mâche pas ses mots. Dans une note publiée ce jeudi, l’organisation dresse un tableau sombre : inflation insupportable, services de santé en lambeaux, chômage endémique, insécurité chronique et désespoir général. Mais au-delà des constats, c’est surtout l’indifférence des dirigeants qui scandalise ses membres.
Selon KAY JÈN, la jeunesse, autrefois levier du changement, est aujourd’hui réduite au silence, désorientée, exclue des décisions, et condamnée à l’errance ou à la fuite. Dans les bidonvilles et les campagnes oubliées, des familles survivent entre peur et résignation, tandis que les gangs imposent leur loi dans l'impunité totale. Pour l’organisation, cette crise n’est pas un accident : c’est le fruit d’un abandon méthodique.
Refusant de céder à la fatalité, KAY JÈN lance un appel à la mobilisation nationale, hors des logiques partisanes. Elle réclame un plan d’urgence citoyen pour remettre l’État au service du peuple. « Il est encore temps de se lever », conclut la note, comme un cri du cœur adressé à une nation en chute libre.
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